8 méthodes pour aider  les enfants dyslexiques et dyscalculiques

Définition


Les troubles de dyslexie et dyscalculie sont des handicaps cognitifs regroupés au sein de la famille des troubles «dys».

Aujourd’hui bien reconnus, ces handicaps sont en fait des particularités du fonctionnement cérébral.


En effet, le traitement et la prise en charge des informations visuelles et auditives ne se font que partiellement, ce qui crée des difficultés face à la compréhension des sons et/ou au déchiffrage des mots.



Ces handicaps peuvent alors affecter les capacités d’apprentissage de la lecture, du calcul et de l’écriture.



Dans tous les cas, il est très important de savoir qu’ils ne sont absolument pas liés à l’intelligence ou à une paresse de l’enfant mais bien à une transmission et une prise en charge partielle de l’information cognitive.


Ces difficultés peuvent aussi avoir de multiples formes. La dyscalculie par exemple affecte uniquement les capacités de calcul et l’apprentissage des mathématiques.


Confrontés pour la première fois ou non aux difficultés de son enfant, il est important de bien comprendre les enjeux de ces handicaps afin de développer les meilleures méthodes et une aide appropriée aux difficultés de chaque enfant.


En effet, bien accompagnés et compris, ces troubles n’empêcheront pas votre enfant de s’épanouir à l’école, à la maison et avec les autres.


Les enjeux

Les enjeux de ces handicaps sont multiples. Touchant entre 5 et 10% de la population, ils sont généralement sources de souffrance.

Face à la dyslexie et la dyscalculie, les enfants ressentent très souvent des sentiments d’injustice et d’incompréhension difficiles à vivre au quotidien.

L’écoute des parents et le recours aux professionnels sont donc cruciaux à la compréhension exacte de la situation et la prise en charge des dysfonctionnements subis par l’enfant.


L’enjeu principal est que l’enfant renoue avec le bien-être et l’apprentissage.


Le diagnostic permettra aussi à l’enfant de s’exprimer sur ce qu’il ressent et de comprendre comment gérer les émotions que lui procure son handicap, mais aussi développer pleinement son potentiel.


Ainsi, plus vite un diagnostic précis aura été établi, plus vite les souffrances de l’enfant seront diminuées, le handicap compensé et la confiance de l’enfant préservée.

Quels sont les signaux ?


Ces troubles étant liés à l’apprentissage, les premiers signes à surveiller sont surtout liés au déficit de l’apprentissage scolaire.

C’est donc vers 6 à 7 ans que la constatation d’un déficit peut commencer à se fait sentir.

Cela peut aussi se constater par un comportement différent de l’enfant notamment à travers son ressenti et les compensations qu’il développe.

 

En cas de doute, seul un professionnel habilité à faire un bilan comme un logopédiste peut établir un diagnostic et mettre en place certains procédés.

 

Le droit d’utiliser un ordinateur en classe ou la nécessité d’un tiers temps de plus pour les évaluations peuvent être mis en place à l’école pour soulager l’enfant.

Cet accompagnement et partenariat entre les parents, les enseignants et les professionnels de santé sont cruciaux pour la bonne progression de l’enfant.

 

Les méthodes pour aider un enfant dyslexique ou souffrant de dyscalculie

Outre les méthodologies des professionnels, la principale difficulté de l’enfant est de faire des liens entre les connaissances et l’imbrication qu’elles nécessitent.

Le fil conducteur de la rééducation est donc de récupérer tel un puzzle, toutes les pièces et de les agencer correctement sans contrainte de temps ni de pression.

Les pièces une fois assemblée, le puzzle est terminé et l’enfant a réussi à comprendre tous les liens entre les différentes pièces.

Ainsi, même si l’enfant est accompagné grâce à des méthodes adaptées et personnalisées, les parents sont donc des acteurs très importants de tout le processus et participent pleinement à remettre du bien-être, du jeu et de la sécurité affective dans l’apprentissage.


Les parents entourés de l’enseignant et des professionnels sont les premiers moteurs de la mise en place de méthodologie et sont les personnes qui connaissent mieux l’enfant.


Mais quelles méthodes peuvent-ils utiliser pour aider leur enfant ?

1 - S’appuyer sur des professionnels

L’enseignant par exemple est un très bon allié des parents et ses conseils sont précieux.

Il peut détecter les signes précoces et vous diriger vers les bons professionnels.

Il peut aussi accompagner l’enfant durant le temps scolaire et le temps des devoirs. L’enseignant a lui aussi un rôle crucial dans l’intégration de l’enfant dans la classe.


2 - Faire appel à un répétiteur

Parce que la dyslexie et la dyscalculie nécessitent beaucoup de répétitions, vous pouvez choisir de faire appel à un répétiteur spécialisé pour les devoirs.

Ces répétitions permettront une automatisation de l’information et une meilleure assimilation par l’enfant.

3 - Éviter les doubles tâches

En effet, l’attention de l’enfant ne peut se défaire de la première tâche. Une chose à la fois donc.


4 - Souligner ses points forts

Communiquer avec son enfant afin de favoriser un environnement le plus positif possible.


5 - Soutenir

De manière permanente son enfant notamment dans les devoirs scolaires

6 - Relativiser ses difficultés

Car s’il souffre de handicap, ces difficultés peuvent être tout à fait normales.

7 - Contacter des associations spécialisées

Qui sont des sources d’informations et de soutien.

8 - Trouver ce qui développe le bien-être

De son enfant et lui permet d’accepter ses difficultés.

Par exemple, vous pouvez chercher une activité sportive ou créative qui permet d’évacuer le trop plein d’énergie en appuyant sur les points forts.

 

Conclusion


Les enfants souffrant de dyslexie et dyscalculie sont généralement des personnes créatives qui trouvent des solutions techniques pour compenser tous les aspects du handicap.


Avec du temps, des méthodes adaptées et le développement de leurs facultés à trouver rapidement des solutions, ces enfants seront des adultes essentiels à la société.

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